On s’est habitués aux bornes de collecte du verre et du papier. Ces nouvelles bornes auront pour but de collecter les épluchures et restes de repas, y compris, viandes, os, poissons et fromages, bref
toutes les matières organiques issues de notre alimentation. Ces déchets sont riches en eau et
valorisables à faible coût.
Un « bioseau » dans votre boite aux lettres.
Peut-être l’avez-vous déjà reçu ? De taille réduite, pratique avec son anse, il est ouvert sur toutes ses
faces pour une meilleure aération et un séchage rapide des biodéchets.
Il est fait pour recevoir un sac kraft : il est demandé d’éviter les sacs plastiques, même
biodégradables, car ils contiennent de fines particules de plastique ne répondant pas aux normes devalorisation des biodéchets. Plusieurs sacs krafts, réutilisables, sont livrés avec le bioseau.
Nos épluchures transformées en compost et biogaz
Sortis du bac gris des ordures ménagères, dont ils constituent 30 à 40% du contenu, ces biodéchets
seront méthanisés à l’usine Amétyst puis valorisés en biogaz et compost de qualité.
A terme, on parle de 15 000 tonnes de matières organiques retirées des ordures ménagères, et d’une baisse conséquente des dépenses du traitement des déchets.
Un point d’apport volontaire tous les 250 mètres environ
Et cela sans grand effort de notre part : les bornes rouges seront installées tous les 250 mètres
environ, le plus souvent près d’autres bornes de collecte, ce qui fait en moyenne une borne pour 500 habitants.
Sur Antigone, elles se situeront par exemple :
A quatre points de l’avenue Jacques Cartier, à deux points du boulevard d’Antigone, rue Léon Blum,
rue du Moulin de Sémalen, à proximité du lycée Jean Mermoz et de l’école élémentaire Jean
Mermoz. La carte détaillée sera bientôt consultable sur le site de la métropole.
Relevées et nettoyées régulièrement
Déjà mises en service à Castries, Prades-le-Lez et Montferrier, régulièrement relevées et nettoyées,
ces bornes ont donné satisfaction aux habitants. Elles vont se déployer sur les 31 communes de
l’agglomération d’ici 2027. A Montpellier, cela commence par chez nous, à Antigone et aux Aubes.
Une représentante de l’Adra et le président du Comité de quartier Les Aubes ont été conviés à une
réunion le 28 avril, pour expliquer le principe et consulter la carte.
Hautes d’1 mètre 26, leur dispositif intérieur ingénieux – une trappe à vérins – permet d’abaisser et
de recouvrir les déchets dès leur déport, ce qui évite fuites et odeurs. Elles seront relevées deux fois
par semaine et le périmètre régulièrement nettoyé.
Après Antigone et les Aubes, ce sera au tour des quartiers des Beaux-Arts, Boutonnet, Aiguelongue,
Port-Marianne, de rejoindre le dispositif.
Pour plus d’infos, vous pouvez consulter les pages :
https://www.montpellier3m.fr/biodechets
https://encommun.montpellier.fr/articles/2025-04-14-biodechets-une-nouvelle-solution-de-collecte-
pour-les-habitants
