Leurs effigies ont orné, dès l’été 2000, la place Zeus, leur père selon la mythologie grecque. Elles ont fait l’objet d’une restauration, et se dressent à nouveau sur cette place depuis fin 2024. Les habitants d’Antigone et les touristes sont heureux de les retrouver, dans leur parure de marbre.
La Vénus d’Arles est une copie d’un marbre romain, qui serait lui-même la copie de l’Aphrodite sculptée par Praxitèle vers 360 avant J.C.). La Diane de Versailles est, elle, une copie romaine d’un bronze grec du IVe siècle avant notre ère, Artémis chasseresse. Diane est la sœur jumelle d’Appolon ; Aphrodite a eu un rôle déterminant, bien qu’involontaire, dans le déclenchement de la guerre de Troie…
Vous trouverez plus de détails sur ces déesses et leurs effigies dans le Parcours Montpellier : La statuaire d’Antigone, édité par Montpellier Méditerranée Métropole. Toutes sortes d’anecdotes et des informations pointues ! Ce guide est disponible au bureau de l’Adra (19 place du Nombre d’Or, aux heures d’ouverture, de 9 à 13h).
La place Zeus accueille Montpellier Méditerranée Métropole. C’est là qu’entre autres, vous pourrez venir chercher votre carte Pass Métropole – et le guide !
Le quartier d’Antigone est lié à plus d’un titre à l’Antiquité, nous en reparlerons dans cette rubrique.
Si vous aimez, comme nous, relier l’Antique au contemporain, ne manquez pas l’occasion d’admirer le cheval Zeus de la cérémonie des JO 2024. Fait d’aluminium et de feuilles d’argent, il galope, jusqu’au 15 mars, sur l’Esplanade du Peyrou. Pour en apprendre plus, consultez l’article de Thea Olivier dans le Hérault Tribune.
L’Adra (association des résidents d’Antigone) a été créée en 1984 et est liée à l’histoire et à la vie du quartier.
Copyright photo et article : Carole Lilin, pour l’Adra
